
Permis de conduire
Alcool au volant : comment un avocat peut sauver votre permis de conduire ?
le 28 août 2025

En cas d’alcool au volant, tout se joue dès les premières heures : rétention du permis jusqu’à 72 heures, puis suspension administrative possible par le préfet, et, au-delà de 0,80 g/l de sang, des poursuites devant le tribunal correctionnel. Un avocat spécialisé en droit routier construit une stratégie de défense, vérifie la procédure et protège votre permis de conduire.
Cet article fait le point sur vos droits et les solutions possibles avec l’aide d’un avocat.
Sommaire
- Alcool au volant : ce que dit la loi aujourd’hui
- Que devient votre permis après un contrôle d’alcoolémie ?
- Quand l’affaire bascule devant le tribunal correctionnel
- Comment contrôle-t-on le taux d’alcoolémie ?
- Stratégie de défense : comment un avocat expert fait la différence
- Check-list « conduite sous alcool » : quoi faire concrètement
- Sanctions selon le taux d’alcoolémie : le récapitulatif clair
- Trouver rapidement un avocat expert sur DePlano
- FAQ
Alcool au volant : ce que dit la loi aujourd’hui
Seuils et qualification de l’infraction.
Conduire avec un taux d’alcool dans le sang au moins égal à 0,50 g/l est interdit et constitue une contravention. Pour les titulaires d’un permis probatoire, le seuil est 0,20 g/l.
Au-delà de 0,80 g/l, il s’agit d’un délit de conduite sous l’empire d’un état alcoolique, puni plus sévèrement.
Dans tous les cas, 6 points sont retirés du permis de conduire.
Peines principales
Depuis la loi du 9 juillet 2025, le délit d’alcoolémie délictuelle est passible de 3 ans d’emprisonnement et 9 000 € d’amende, avec des peines complémentaires possibles, dont une suspension du permis jusqu’à 5 ans (source : Légifrance).
Que devient votre permis après un contrôle d’alcoolémie ?
Rétention immédiate par les forces de l’ordre
Après le contrôle, votre permis de conduire peut être retenu jusqu’à 72 heures. Le délai peut atteindre 120 heures si des vérifications (alcool ou stupéfiants) en laboratoire sont nécessaires (source : Service Public).
Suspension administrative décidée par le préfet
Dans les 72 heures (ou 120 heures avec vérifications), le préfet peut prononcer une suspension du permis de conduire. Cette mesure administrative s’ajoute au volet pénal à venir (source : Service Public).
Annulation du permis et délivrance d'un nouveau permis
En cas de condamnation, le tribunal peut prononcer l’annulation du permis, assortie d’une interdiction de solliciter un nouveau permis pendant un certain délai. Des examens médicaux et psychotechniques conditionnent ensuite l’obtention d’un nouveau permis de conduire.
Quand l’affaire bascule devant le tribunal correctionnel
Dès 0,80 grammes d'alcool par litre de sang, l’infraction devient un délit et entraîne une convocation devant le tribunal correctionnel
Les peines complémentaires possibles incluent la suspension jusqu’à 5 ans, l’immobilisation ou confiscation du véhicule, un stage de sensibilisation et l’interdiction de conduire certains véhicules, y compris ceux pour lesquels le permis de conduire n’est pas exigé, pendant 5 ans au plus.
En récidive, l’annulation de plein droit du permis s’accompagne d’une obligation d’éthylotest antidémarrage (EAD) jusqu’à 3 ans après l’obtention d’un nouveau permis.
Comment contrôle-t-on le taux d’alcoolémie ?
Le processus type : dépistage par éthylotest, puis vérifications par éthylomètre homologué sur l’air expiré.
Les agents procèdent aux mesures pour établir la preuve de l’état alcoolique. L’avocat vérifie que la procédure et les mesures sont conformes à la loi.
Stratégie de défense : comment un avocat expert fait la différence
Un avocat expert en droit routier examine minutieusement le dossier : conditions du contrôle, respect des délais (rétention du permis pendant 72 heures), conformité de l’appareil, mentions du procès-verbal, information sur vos droits.
Il peut contester la procédure devant le tribunal si des irrégularités sont relevées, négocier l’aménagement des peines ou demander des mesures alternatives (stage de sensibilisation, EAD) pour protéger votre permis de conduire et vos activités professionnelles.
Cette approche structurée maximise les chances de récupérer votre permis de conduire ou d’en limiter la suspension.
Check-list « conduite sous alcool » : quoi faire concrètement
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Notez les faits immédiatement : heure, lieu, circonstances, échanges avec les forces de l’ordre.
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Rassemblez vos documents : avis de rétention, convocation, procès-verbal, attestations.
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Consultez rapidement un avocat : le délai est court avant la suspension administrative et l’audience devant le tribunal correctionnel.
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Évaluez les enjeux : points sur le permis, emploi, déplacements professionnels.
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Préparez votre dossier : justificatifs professionnels, formation à la sécurité routière, soins éventuels.
Sanctions selon le taux d’alcoolémie : le récapitulatif clair
Situation | Qualification | Principales sanctions | Conséquences permis |
---|---|---|---|
0,50 à 0,79 g/l | Contravention | Amende (généralement 135 €), 6 points | Immobilisation possible, suspension administrative par le préfet |
≥ 0,80 g/l (≥ 0,40 mg/l air) | Délit | Jusqu’à 3 ans de prison et 9 000 € d’amende | Suspension jusqu’à 5 ans, peines complémentaires, audience devant le tribunal correctionnel |
Récidive légale | Délit aggravé | Annulation de plein droit + EAD jusqu’à 3 ans après le nouveau permis de conduire | Interdictions renforcées, confiscation/immobilisation possible |
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